Conférence parlementaire : la délégation algérienne refuse de s’assoir près de la délégation israélienne

sam, 23/10/2021 - 21:29

Une délégation parlementaire algérienne invitée à la Conférence européenne des président.e.s de parlement organisée à Athènes a refusé de s’assoir derrière la délégation israélienne.

Selon l’agence d’information algérienne, la délégation présidée par le chef de la Commission parlementaire pour les questions économiques et financières au sein du Conseil de la nation algérien, Rachid Achour « a refusé de s’assoir à la place qui lui a été fixée, à proximité de la délégation sioniste et a demandé de changer de place, ce qui a été fait ».

La conférence à laquelle ont participé les présidents de parlement d’une soixantaine de pays, dont 34 sur les 47 membres du Conseil d’Europe, ainsi que des délégués d’autres pays dont ceux des pays partenaires des deux rives de la Méditerranée, se sont rencontrés dans la capitale grecque le 21 et 22 octobre. La rencontre était organisée par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe.

Des observateurs constatent que ce genre de rencontres est souvent utilisé pour rapprocher les responsables des pays qui refusent la normalisation avec l’entité sioniste des participants israéliens. Ces derniers trouvent toujours l’occasion pour rentrer en contact avec eux, à l’improviste, puis médiatiser à grande échelle le contact. Le choix initial de la place de l’Algérie au côté d’Israël n’étant certainement pas dû au hasard.

Le pouvoir algérien fait partie des ceux, dans le monde arabe et islamique, qui résistent aux tentatives de normalisation avec l’entité sioniste, malgré les pressions exercées sur lui. Notamment par les Etats-Unis et les occidentaux.

Avec l’Afrique du sud, Alger mène une campagne au sein de l’Union africaine pour bloquer l’adhésion d’Israël en qualité d’observateur. Son ministre des Affaires étrangères Ramtan Laamamira a demandé d’éliminer cette décision durant les travaux de la 39eme session du Conseil exécutif de l’UA.
En plus de l’Algérie, 6 pays arabes, l’Egypte, la Libye, les iles du Comores, la Tunisie, Djibouti, et la Mauritanie ont informé l’UA, le mois d’aout dernier leur opposition à cette décision.

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