L'Assemblée nationale française a abrité mardi dernier,, le 12 décembre courant, une rencontre intitulée "G5 Sahel : une initiative régionale pour une nouvelle architecture de paix?".
La réunion initiée par la députée des Français établis hors de France, Amal Amelia Lakrafi, l'institut Themiis et le président de l'association Europe-Mauritanie, Peer de Jong, a été marquée par la présence distinguée de plusieurs personnalités dont , au premier chef de file, e concitoyen, le Général de brigade Mohamed Znagui Ould Sid’Ahmed Ely (Vidéo), expert auprès du G5 Sahel; et secrétaire permanent du Groupe des cinq Etats de cet ensemble sous-régional.
Le haut officier a présenté à cette rencontre, organisée en présence de l'ancien juge d’instruction, Jean-Louis Bruguière; de François-Xavier de Woillemont, ex-commandant de la force Barkhane; de l'ex-ministre de l'Intérieur burkinabè, Auguste Denise Barry, ainsi que de Delphine Byrka, d'Expect Consulting, spécialiste des questions de terrorisme, une communication, ayant porté sur les principales réalisations accomplies par le G5 Sahel, depuis sa création, dans les domaines de la sécurité et du développement.
Son choix par le Président de la République Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz pour mener à bien la mission dévolu au G5 Sahel, illustre à bien des égards, la clairvoyance du Chef de l'Etat, toujours soucieux de mettre l'homme qu'il faut à la place qu'il faut, à l'instar du Général de Brigade Mohamed Znagui, détenteur d'un doctorat et polyglote, avec un sens élevé de responsabilité et connaissance.
Sommet à Paris pour la Force G5 Sahel : Urgence sécuritaire
La France a réuni hier une vingtaine de dirigeants pour accélérer la mise en œuvre de la nouvelle force conjointe G5 Sahel en raison de «l'urgence» sécuritaire sur le terrain.
Cette «réunion de soutien» se tient à l'initiative d'Emmanuel Macron, qui a récemment jugé «urgent de renverser la tendance» au Sahel, où «les terroristes» ont «enregistré des victoires militaires et symboliques» ces derniers mois. Pour cela, le président français a convié au château de la Celles-Saint-Cloud, près de Paris, ses homologues du G5 Sahel : le Malien, Ibrahim Boubakar Keïta, le Nigérien, Mahamadou Issoufou, le Burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, le Tchadien, Idriss Déby, et le Mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz.
À leurs côtés, des partenaires de la force commune : l'ONU, l'Union africaine, l'Union européenne, la chancelière allemande, Angela Merkel, et les chefs des gouvernements italien, Paolo Gentiloni, et belge, Charles Michel. L'Arabie saoudite, les Emirats et les Etats-Unis y participent également.
L'objectif est «d'accroître la mobilisation au profit du G5 Sahel sur les plans militaire, politique et financier», explique l'Elysée. «C'est une initiative qui monte en puissance mais il y a un problème de rythme», a expliqué hier la ministre française des Armées Florence Parly sur la radio RFI. «Il faut aller plus vite (...) L'objectif est de pouvoir avancer plus vite sur le financement et de structurer le volet militaire», a-t-elle expliqué. Lancée en début d'année, l'initiative vise à former une force de 5.000 hommes, composée de soldats des cinq pays impliqués, d'ici la mi-2018. Elle a déjà un quartier général, à Sévaré au Mali, et a récemment mené une première opération dans la zone des «trois frontières» entre Mali, Niger et Burkina Faso. Son rôle est de reconquérir et de sécuriser les zones où les groupes extrémistes mènent «des actions par surprise» avant de s'évanouir dans l'immense désert sahélien, une région aussi vaste que l'Europe.
Moujahid