Les élections sont maintenant derrière nous. Les rapports de force n’ont pas changé. L’Union pour la République (UPR), parti au pouvoir, a profité, largement, de l’aura du président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, pour gagner une confortable majorité à l’Assemblée nationale, raflé tous les conseils régionaux et près des deux tiers des communes du pays.
Maintenant, tous les regards sont rivés sur la présidentielle de 2019. La décision appartient au président Aziz qui a tous les atouts en main pour décider de l’après 2019. Certains lui donnent la latitude de proposer à une assemblée « conquise » de déverrouiller la constitution et de lui permettre de rester au pouvoir. D’autres voient se profiler un scénario à la Poutine. Mais dans un cas, comme dans l’autre, l’opposition qui, dans la bataille de la présidentielle, n’a pas le choix des armes, n’a aucune chance d’influer sur le cours des évènements.
La Rédaction