Le président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, est rentré de France où il a pris part à la commémoration du centenaire de l’armistice de la guerre 1914-1918 mais aussi et surtout à un important symposium sur la paix initié par le président Macron.
Cette rencontre, boudée par le président américain Donald Trump, parce qu’elle remet en cause sa politique de va-t-en-guerre, a vu la présence d’une soixantaine de chefs d’états et de gouvernements qui font du multilatéralisme une préoccupation essentielle. La défense des idéaux de l’ONU, même si l’organisation internationale a souvent été critiquée pour sa rigidité et le manque de fermeté face à des Etats qui ne respectent pas le droit, a été au centre des discussions et préoccupations des dirigeants présents.
En assistant à la rencontre de Paris, la Mauritanie confirme la solidité des liens qui l’unissent à la France et le président Aziz, un homme incontournable dans le dispositif de lutte contre le terrorisme au Sahel, marque encore des points.
Il est certain que face à cette donne, Paris se voit dans l’obligation d’accompagner la Mauritanie dans le processus politique en cours (présidentielles de 2019) et d’espérer, peut-être, que le successeur d’Aziz soit trempé dans le même acier que lui.
La Rédaction