Zone franche de Nouadhibou et opérateurs privés : Le langage de l’éco

ven, 18/01/2019 - 00:11

A Nouadhibou, ce 17/01/2019, responsables de la Zone Franche et opérateurs économiques se sont donné rendez-vous à l’hôtel El Jezeera pour réaffirmer, une fois de plus, leur attachement à la vision du président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz, et porter encore plus haut le message appelant à la cohésion sociale par le rejet de tous discours ou manifestations de haine et de racisme.

Cette manifestation à laquelle une foule nombreuse a également pris part était axée, essentiellement, sur un argumentaire économique pour le maintien de la politique suivie par le pouvoir depuis une décennie.

C’est aux Opérateurs économiques d’abord de louer, en présence du président de la Zone franche de Nouadhibou, Mohamed Ould Daf, et des principaux responsables de la ZFN, le bilan économique du pouvoir actuel. Des réalisations dont la qualité première est leur bonne distribution entre les différentes régions du pays et leur apport à l’amélioration des conditions de vie des populations.

Mais Nouadhibou, élevée au statut de zone franche depuis cinq ans, avait une raison particulière de célébrer cette fin de second quinquennat d’Ould Abdel Aziz et de revendiquer la préservation des acquis.

Le langage des chiffres égrenés par le directeur général de l’Etablissement portuaire de la Baie du Repos, Yarba Ould Sghair, au nom de la Zone franche, après avoir demandé à l’assistance de lire la fatiha et de prier pour le repos de l’âme de Savia Mint Moulaye Ely dite « Oumtibib », belle-mère du président de la République, était on ne peut plus éloquent.

Réalité depuis cinq ans, la ZFN a relevé le défi avec un investissement global de plus de 400 millions de dollars US (environ 1,4 milliard MRU), 300 projets agréés, 2000 emplois permanents, en sus de plusieurs dizaines de milliers d’autres non permanents, l’agrandissement des deux ports et la création de plusieurs pôles de développement.

Le climat de paix et de sécurité devenu un label mauritanien, connu et reconnu par toutes les chancelleries occidentales, et qui fait pâlir d’envie dans les pays de la sous-région, est un autre argument fort pour appeler à la poursuite des politiques suivies depuis 2009. Un intervenant avait aussi souligné, à juste raison, que c’est ce que recherchent les investisseurs dans tout pays qui offre des opportunités d’affaires comme la Mauritanie.

L’accent a aussi mis sur ce qui constitue, depuis la marche du 09 janvier 2019, la convergence de tous les mauritaniens, à savoir le rejet de tout discours ou attitude de haine ou de racisme portant préjudice à la cohésion sociale.

Pour Yarba Ould Sghair, si la démocratie est un choix irréversible depuis des décennies, le choix de la fraternité a été fait depuis des siècles. Le défi aujourd’hui est préserver ces acquis, consolidés au cours de la décennie 2009-2019, par les réalisations de ce pouvoir et par un « positionnement remarquable aux niveaux arabe et africain.»

Sneiba Mohamed

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