
La capitale Mauritanienne abrite du 03 au 05 septembre courant un atelier sur « le renforcement de la présence des femmes dans les structures de défense du G5 Sahel ». Ce conclave se tient au siège du Collège de Défense du G5 Sahel qui est à l’origine un projet Mauritanien, décidé en 2013 par l’ex-Président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, dans le cadre de la remise à niveau de l’outil de défense et pour répondre à un besoin de formation des élites militaires de la région.
La capitale Mauritanienne abrite du 03 au 05 septembre courant un atelier sur « le renforcement de la présence des femmes dans les structures de défense du G5 Sahel ». Ce conclave se tient au siège du Collège de Défense du G5 Sahel qui est à l’origine un projet Mauritanien, décidé en 2013 par l’ex-Président de la République, Mohamed Ould Abdel Aziz, dans le cadre de la remise à niveau de l’outil de défense et pour répondre à un besoin de formation des élites militaires de la région.
Notons que des représentants du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad participent à cet atelier. En effet les cinq pays cités constituent le G5 Sahel qui est une organisation sous-régionale dédiée à la lutte contre le terrorisme, l’insécurité et la coordination des actions de développement.
Ainsi donc, une centaine de membres des forces armées et de sécurité des 2 sexes de ces pays participent à cet atelier.
Dans une allocution prononcée à l’occasion de la cérémonie d’ouverture, la Ministre mauritanienne des Affaires Sociales, de l’Enfance et de la Famille, Mme Nene Oumou Kane, a affirmé que le thème de l’atelier « revêt une grande importance pour les décideurs comme les simples citoyens.
Selon plusieurs études et estimations, le nombre de pertes civiles dans les conflits actuels affecterait majoritairement les femmes et les enfants. Mais il convient de nuancer notre propos en évitant d’adopter un point de vue étroit ou une position réductrice, enfermant la femme uniquement dans son statut de victime. Elle l’est sans doute et à bien des égards aussi. Néanmoins, les femmes participent par leur ingéniosité et leur courage à la protection de la vie et à la reconstruction de la paix en garantissant par exemple la survie de leur famille dans les situations de crise et d’affrontements violents.
Malgré tout, les violences multiples et endémiques dont elles sont victimes ne sauraient, bien évidemment, être acceptées comme une fatalité.
Nos efforts doivent, aujourd’hui comme demain, converger vers la création de mécanismes politiques et institutionnels qui permettent aux femmes de participer davantage au processus de prévention et de résolution des conflits quelles qu’en soient les causes. Cette approche constitue une des modalités susceptibles d’apporter des améliorations s’agissant du statut et de la condition des femmes.
Toute analyse stratégique de ce statut devrait s’articuler autour d’une action participative de la femme, elle-même ».
Rappelons que l’actuel Président Mauritanien, Mr Mohamed Ould Cheikh Ghazouani avait il y a quelques mois alors qu’il dirigeait encore l’armée exprimé un ultime vœu. « J’aimerais féminiser l’armée, dit-il. En effet, je vois que, lors de nos missions sous mandat de l’ONU, les populations (Centrafricaines par exemple) sont plus en confiance quand elles sont en présence de militaires femmes. Le problème est que notre personnel féminin préfère une affectation dans la capitale et, un peu comme dans l’armée Française, n’est pas très attiré par l’opérationnel. Nous réfléchissons au moyen de remédier à cela. »
B.G
Lakoom Info