Adoption parlementaire du 2ème projet de loi de finance rectificative 2019

sam, 14/09/2019 - 12:22

L’Assemblée nationale, a adopté, jeudi, 12 septembre le soir, le 2ème projet de loi de finance rectificative pour l’année 2019,  lors d’une plénière, présidée par M. Bodjel Ould Houmeïd, premier vice-président de l’assemblée nationale  en présence du ministre des finances, M. Mohamed Lemine Ould Dhehbi.

Le budget s’équilibre en recettes et dépenses à quarante- neuf milliards cent quatre- vingt douze millions quarante mille huit cent quarante (49 191 040 840) MRU.

Les recettes vont augmenter de 142 714 310 MRU, passant de 55 610 280 840 MRU dans la première loi de finances rectificative à 56 196 891 651 MRU dans le présent projet de loi.

Une augmentation due selon l’examen, à  la prise en compte de l’appui budgétaire et des recettes pétrolières et d’une amélioration des retenues du CAS de 200 millions, atténué de 4 427 285 690 MRU, comptant pour le prélèvement du compte pétrolier.

Au titre de ce Projet de Loi, le niveau des recettes n’a pas été révisé.

Cependant, les dons enregistrent une hausse de 1 370 000 000 MRU suite au versement de la première tranche de l’appui budgétaire accordé à notre pays par la Banque Mondiale.

Quant aux dépenses du budget général de l’État, elles  vont diminuer passant ainsi de 55 610 280 840 MRU dans la première loi de finances rectificative à 49 191 040 840 MRU dans le présent projet de loi.

Une  baisse  qui provient du transfert des crédits destinés à l’amortissement de la dette, au financement du déficit budgétaire afin de rester conforme aux standards internationaux en matière de présentation du budget.

Une allocation d’un montant de 2 408 764 974 MRU est obtenue à travers un abattement sur le fonctionnement et des coupes sur certains projets ne pouvant plus décaisser avant la fin de l’exercice, à savoir régulariser les arriérés de facturation de la SOMELEC et ou encore le  financement de certains   ministères en terme de réaménagement.

A noter par ailleurs, qu’au cours des débats, des recommandations et interrogations   ont été formulées par les députés à savoir :

veiller à ce que les coupes effectuées n’affectent pas les secteurs vitaux afin de ne pas impacter la vie des citoyens et donner des éclaircissements sur le poids de la dette (intérieure-extérieure), de la vente des bons de trésor par la BCM et de la situation de la SOMELEC;

Mettre l’accent sur la couverture sociale, en harmonisant les pensions des caisses (CNSS, caisse de retraite, caisse de retraite parlementaire) exiger plus de transparence dans la gestion des affaires sociales, en particulier en matière d’évacuation sanitaire à l’étranger;

Ou encore apporter une solution à la situation des contractuels de l’enseignement, et rendre disponibles à temps leurs rémunérations et créer une base de données couvrant l’ensemble du territoire, dans le cadre d’une interconnexion économique, ce qui facilitera la géo localisation des entités à imposer.

ٍSenalioune

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