L'ancien président Ould Abdel Aziz a trahi et méprisé tout le monde avant de tomber victime de ses abus et cruautés

jeu, 12/03/2020 - 11:51

Les mauritaniens, hauts fonctionnaires civils et militaires, anciens Présidents et actuels Généraux, illustres hommes d'affaires, journalistes et juristes,  proches et parents continuent encore de poser mille et une questions sur la dernière décennie et le mépris et l’hypocrisie dont a fait l’objet les symboles de l'État de la part d’un homme déterminé à donner son pouvoir un cachet personnel exclusif.

Un Chef d’Etat qui a fait un trait sur l’intérêt général et instauré un mode de fonctionnement du service public fondé en premier sur la satisfaction de ses pulsions, ses caprices et ses folies inassouvies.

Un dirigeant qui s’est illustré par le mépris de l’Etat et dont personne n’a pu faire face à la dictature, à la tyrannie et à la cruauté.

 

Mohamed Ould Abdel Aziz a méprisé plus d’un ancien président mauritanien, trahissant perfidement son bienfaiteur Maaouiya Ould Sid’Ahmed Taya, piqué une colère avant de se revolter contre son cousin Ely Ould Mohamed Vall, puis emprisonné le président Sid ou Cheikh Abdallahi.

Ould Abdel Aziz a ridiculisé et vilipendé les ministres au cours des réunions hebdomadaires du Conseil des conseils des ministres, les qualifiant publiquement de vauriens et d’autres mots  grossiers et humiliants.

Il a imposé également l'exil forcé a des opposants et des hommes d'affaires tels que Mohamed Ould Bouamatou, Moustapha Limam Chavii et emprisonné des leaders des droits de l'homme à l’instar de Biram Ould Dah Ould Abid ainsi que des sénateurs comme Mohamed Ould Ghadde.

Il a chassé de leur pays des jeunes talents comme Eoulad Leblad dont ses taupes sont allés jusqu’à Dakar afin de les persécuter et de leur porte préjudice, contraints par la suite d’aller au Canada.

Les journalistes ne sont pas en reste, puisque c’est suivant les ordres directs et fermes de Ould Abdel qu’ont été jetés des journalistes réputés et professionnels, dont Mahmoudi Ould Saibout et Babacar Baye N’Diaye dans la prison.

La liste est longue puisqu’il a ordonné aussi le limogeage d’éminents journalistes qui ont refusé de dresser des lauriers pour son régime, à l’instar de Mamouny Ould Moctar et du caricaturiste Bouna Ould Deff.

Aziz a assiégé par ailleurs les investissements des hommes d'affaires mauritaniens, à travers les impôts exorbitants, afin de mettre sa main mise sur l’économie nationale où ses affaires prospéraient vite et sans obstacle du fisc pour le servir lui et les siens.

Il a trahi aussi ses compagnons d’armes et anciens amis, refusant de leur accorder toutes les prérogatives et tous les privilèges dignes de leur rang dans la pyramide Etat, les chargeant uniquement de servir ses intérêts personnels dont ceux de pérenniser au pouvoir et d’être le président à vie du pays.

Plus grave, il a mis tout ce monde sur écoute, l’espionnant  constamment pour s’assurer de sa fidélité et écarter sans pitié ceux qui peuvent représenter une source de danger.

Il a persécuté aussi l’action administrative dans toutes ses articulations, et rien ne passe, petit ou grand sans son autorisation et à condition d’avoir sa commission.

L'homme se comportait comme s'il était un président éternel et imbattable qui ne  fait pas de faute.

L'homme a l’instar de l’araignée a tissé sa toile, visiblement solide, mais qui se détache au moindre toucher.

 

L’homme a pillé le peuple et le pays, laissant derrière lui une Mauritanie ruinée et des victimes nombreux qui implorent Dieu de les venger des préjudices, marginalisations, injustices  et humiliations rencontrées au cours de son règne absolu et infernal.

 

Loin de ce calvaire, l’espoir reste permis avec l’arrivée au pouvoir du Président Mohamed Ould Cheikh Ghazaouni dont le leitmotiv de gouvernance est de cicatriser les plaies et de mettre résolument la Mauritanie sur les rails du bienêtre, du développement, de l’égalité, de la justice, de l’unité

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