11 ans de prison pour une enseignante pour assassinat de son mari

ven, 19/03/2021 - 12:44

L’assassinat de K T par son épouse dans la nuit du 26 octobre 2014 a fait l’objet de débats dans plusieurs coins de la ville de Ouahigouya. En effet, D A, enseignante de profession dans la circonscription d’éducation de Base de Koumbri semblait vivre en parfait amour jusqu’au jour du drame. C’était un dimanche soir ou le mari était de retour d’un voyage. Tranquille dans sa chambre, c’est en ce lieu de quiétude pour plus d’un que le mal arrivera. Son épouse commettra un crime qui laisse voir une histoire de sentiment mal gérée.

A l’aide d’un couteau, elle poignardera à plusieurs reprises son mari qui, dans une tentative de fuite tombera devant la porte de son voisin enseignant. En fin de compte, c’est au CHUR de Ouahigouya que le mari succombera suite aux coups de poignard de la femme dans cette nuit du dimanche 26 octobre 2014 aux environs de 23 heures. Après 6 ans 4 mois et quelques jours , c’est ce mardi 16 mars que son procès a eu lieu lors de la 1ere session 2020-2021 des assisses de la chambre criminelle de la cour d’appel de Ouagadougou, tenue du 9 au 16 mars 2021 à Ouahigouya.

Après la confrontation des témoins et l’audition de l’épouse, la défense à essayer de faire comprendre la situation de détresse sentimentale dans laquelle vivait D A. Une situation qui, à l’écoute pourrait être à l’origine de cet acte criminel sur le père de ses deux enfants. Elle a donc demandé la compréhension de la cour en permettant à cette institutrice toujours en activité de rejoindre ses élèves, mais aussi de pouvoir s’occuper de son garçon et de sa fille qui vivent depuis la nuit du 26 octobre sans leur papa. A sa dernière prise de parole avant le retrait de la cour pour délibérer, Dame D. A, a aussi demandé la clémence et souhaiter avoir une autre chance de ne pas perdre son emploi, afin de pouvoir combler le vide laissé depuis la mort de son mari. Elle affirme saisir cette chance souhaitée pour pouvoir s’occuper de ses enfants.

Après une suspension, c’est au tour de 19 heures que l’audience va reprendre et c’est un moment de vives émotions car, l’heure de la sentence a sonné. Après la réponse à trois questions que la cour s’est posée, D A, est reconnue coupable d’avoir assassiné son mari à coups de couteau alors qu’il dormait dans la chambre conjugale. En répression, elle est condamnée à 11 ans de prison dont sept ans fermes. Elle a un délai de 15 jours pour faire appel, si elle le souhaite. En liberté provisoire après 3 années de détention préventive, retournera en prison 

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