La saison pré-électorale, notamment présidentielle, est souvent caractérisée par une guerre féroce des communiqués entre le pouvoir et ses opposants, dans le but de gagner la confiance des électeurs avant le jour décisif du scrutin.
Une guerre qui s’intensifie jour après jour, même si ses meneurs doivent recourir à des calomnies et à de fausses accusations destinées à créer la confiance au sein du public et des partisans.
C’est cette situation, qui n’est pas la première du genre, qui caractérise actuellement la scène politique mauritanienne.
En effet, la perspective de l’élection présidentielle de juin prochain, qui approche au galop, fait que la Mauritanie est pleinement entrée dans la période des confusions, du pêle-mêle, du faux et de l’usage de faux.
Une conjoncture préélectorale cruciale qui met du coup , les évènements d’actualité à la merci des farouches opposants, lesquelles s’en servent comme bouc émissaire dans des guerres aussi vilaines et impitoyables du genre.
Les parties prenantes de cette guerre ne se soucient même pas de l’intolérable injustice d'impliquer des parties apolitiques qui sont totalement étrangères à cette guerre ouverte qui n’épargne personne et qui atteint dans son ébullition croissante des niveaux où il devient impossible de distinguer l’honnête et le malhonnête.
C’est d’autant que l’objectif immoral recherché à travers ces dénigrements et ces diffamations est de plonger l’opinion publique dans une confusion totale par un flux d’informations dont elle ne peut vérifier l’authenticité.
C'est ce tableau qui s'est clairement imposé cette semaine sur la scène mauritanienne, lorsque des parties de l’opposition ont cherché pour des fins non avouées, selon une enquête préliminaire et minutieuse menée par l'agence d’information « Taqadoum », à vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.
En effet, ces parties ont cherché à commercialiser le large satisfaction populaire qui a accompagné la signature de la Caisse Nationale de Solidarité en Santé (CNASS) et et la Fondation Essamaha de bienfaisance, lundi dernier à Nouakchott, d’un accord en vertu duquel 700 citoyens nécessiteux bénéficieront d'une assurance maladie.
Des acteurs actifs dans le domaine des médicaments contrefaits, manipulés par des mains invisibles hommes d’affaires terrés dans les lobbies du trafic, avaient également cherché à jeter de l'huile sur le feu, dans le but de donner une image contraire à la vérité manifeste et largement appréciée, sachant que ledit accord sera élargi progressivement aux wilayas de l’intérieur du pays internes.
Au total 700 personnes nécessiteuses vont bénéficier de l’assurance maladie, suite à la signature d’un accord, à Nouakchott, entre la CNASS et l’association “Samaha” pour les actions humanitaires, rappelle-t-on.
Placé sous le slogan : “Construisons ensemble un avenir pour plus de santé en Mauritanie”, l’accord permettra d’accélérer le rythme de promotion globale de la santé en Mauritanie, qui constitue un pilier essentiel du programme du Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani et la réponse d’une doléance du citoyen.
Il n'est pas surprenant que de mauvaises nouvelles apparaissent de temps à autre, même le dernier jour de la campagne pour l'élection présidentielle, sur fond de guerre en cours et sans merci, qui est devenue la principale préoccupation de l'opposition et des Généraux mécontents de leur mise à la retraite et des prévaricateurs limogés.
L’objectif malsain de toute ce clique est de nuire au pouvoir et au Président, Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani, qui est nettement en avance dans le prochain marathon présidentiel par rapport à ses rivaux en difficulté et dont la popularité est dispersée et hésitante.
Le proverbe selon lequel: « qui veut tuer son chien l’accuse de rage » résume à lui seul ce manque de fairplay politique et de rivalités antidémocratiques qui dépassent les principaux concernés vers d’autres milieux totalement non concernés par cette guerre acharnée pour le palais ocre