Si l’on parle du principal militant anti-esclavagiste Biram Dah Abeid et du président du parti islamiste Tawassoul Hamadi Sidi Mokhtar, il y a une large audience parmi ceux qui ont continué à subir les conséquences de l’esclavage malgré son abolition formelle ou parmi les groupes religieux.
Aujourd’hui, cette notoriété ne constitue pas une menace pour une éventuelle réélection de Ghazouani. Son parti El Insaf est loin devant et l’élection présidentielle du 29 juin confirmera son approche du pouvoir et donnera le dernier aperçu de la popularité de Ghazouani dans l’opinion publique.
En effet, s’il y a cinq ans les dirigeants de Rosso étaient parmi les plus faibles politiquement, ce n’est plus le cas aujourd’hui. De nouveaux visages sont apparus, dont le dynamique Thiam Zakaria, actif mais qui était non nommé. Il y a Moudir Ould Bouna est originaire de Rosso mais qui est impliqué dans le jeu politique ailleurs, notamment au niveau national et spécifiquement à El Mina.
Ould Bouna a désormais déplacé son jeu politique à Legwarib.
Puis, Mohsen Ould El hadj est également entouré du groupe El Wefa.
Ainsi, ces nouveaux personnages apportent leur concours à d’anciens acteurs tels que Bamba Ould Darmane, Brahim Fall et Mohamed Vall Ould Youssef.
Les choses ont donc changé avec l’arrivée de nouveaux arrivants, Rosso ayant été un fief de IRA en la personne de Sidi Diarra, qui a récemment rejoint les rangs des partisans de Ghazouani.
A terme, un candidat à la présidentielle disposant d’une large base populaire pourrait bien étouffer IRA-Mauritanie .
Dans la « ceinture » ou zones périphériques de la ville, on trouve des groupes tribaux et des Afro-Mauritaniens qui soutiennent comme d’habitude les pouvoirs en place. La « ceinture » qui fausse l’équilibre de tout est généralement associée aux candidats au système.
Pour Rapide info
Ahmed Ould Bettar Envoyé spécial à Rosso