Inondations dans la vallée du Fleuve Sénégal : Impacts négatifs des après-barrages !

mer, 16/10/2024 - 17:43

À l’avènement de la première pose des pierres en vue de l’édification des principaux barrages de l’organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal,nombreux étaient les riverains qui croyaient en la fin de tous leurs malheurs consécutifs des deux grandes sécheresses de 1974 et 1984. Mais hélas,aujourd’hui,malgré les aménagements hydro-agricoles et l’électtification de nombreux villages,tout le monde déchante du fait que le salut tant chanté n’est pas atteint et les impacts négatifs et néfastes sont plus plus importants d’après de nombreux observateurs !

Un sociologue contacté dit :"c’est vrai que ces barrages sont importants mais les études d’impacts faites en amont ont caché les vérités aux populations. 
Ces inondations sont évidentes puisque rien a été envisagé pour drainer le surplus d’eau de ruissellement vers les vallées fossiles aux fins de réalimenter la nappe phréatique ….
Aujourd’hui la salinité monte et avance dans beaucoup d’endroits occasionnant le goût salé de nombreuses variétés de cultures entre le Trarza et Saint-Louis.
Il a aussi été constaté la prolifération des cas de bilharzioses ainsi de nombreuses maladies hydriques et de maladies de type AVC dues à l’excès de sel..》.

Un plan d’urgence s’impose!

Ce constat amer d’un homme averti ,atteste de toute la problématique que pose les eaux du Sénégal au grand dam des riverains :《On nous avait chanté que nous aurions de l’électricité à moindre coût,que nous cultiverons mieux mais aujourd’hui ne cultive au Traza
que celui qui a des moyens à cause de cette plante envahissante appelé(tiffa).
Le paysage a changé et le paludisme fait des ravages .On était mieux hier qu’aujourd’hui.Plusieurs hectares de terres emblavables ont été envahies par les herbes sauvages. L’éco-système est complètement bouleversé …》dit un habitant de Jidr Mohgueen.
Au Gorgol, les deux périmètres tournent au ralenti pour cause des difficultés des paysans à honorer leurs crédits et à Bakel, plusieurs villages sont envahis par les eaux du Fleuve
Sénégal et de la Falémé, publie APS .

Dans de nombreuses localités de la vallée,les rizières sont inondées et un plan d’urgence s’impose pour soulager les peines des pauvres paysans !
Face à un tel drame, il urge de refaire d’autre études pour définir les voies er moyens de drainer des milliards de mètres cubes qui se se perdent pour rien.
Pourquoi pas ne pas détourner le surplus d’eau vers les zones arides des états membres de l’OMS dit un paysan ….
Si rien n’est fait pour endiguer ce phénomène d’inondations qui devient récurrent,de nombreux villes et villages seraient contraints de déménager ou disparaître tout simplement à l’avenir !

Pour Rapideinfo Yahya Niane

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