L’érudit Cheikh Demba Diarra est normalement convoqué ce lundi à 9h au commissariat du 5ème à côté de la mairie. Arrivée au commissariat, il a été aussitôt trimballé vers le palais de justice, puis là, à cet instant, on apprend qu'il est renvoyé au commissariat du 5eme une nouvelle fois. Pourquoi ? Mystère ! Quel pays mon Dieu ? Le mensonge ne peut continuer éternellement. Nous appelons les mauritaniens à venir le soutenir en nombre. Il est accusé « d’injure sur les féodaux » de son village sans preuve et bien évidement une accusation fausse sans fondement juridique. Il est victime d’un complot tissé sur des mensonges habituels pour l’empêcher d’aller passé ses vacances paisiblement dans son village Coumbandaw en lui créant des tracasseries juridiques. A la tête du complot, un policier Soninké, qui reçoit de l’argent par corruption depuis l’étranger d’un groupuscule d’extrémistes féodaux, de certains cadres et d’un ministre négromauritanien siégeant dans l’actuel gouvernement. On note depuis un certain temps un recul réel de la popularité des actuels dirigeants au Guidimakha, qui ne font que se renforcer, après ces arrestations arbitraires sur dénonciation calomnieuse sans fondement, harcèlement au quotidien, abus de pouvoir, expropriation de terres sur simple rejet d’une coutume esclavagiste, occupation de mosquées par des soi-disant « Marabouts » sous prétexte qu’un ascendant esclave n’a pas droit d’être imam ni prêcher le Coran et la sunna dans une mosquée ou conduire sa propre prière le vendredi etc… Tout ça, avec l’aide et la complicité de l’administration locale, qui n’arrête pas de mettre l’huile sur le feu et dont les habitants réclament le départ. En plus, l’Etat exhibe des lois qui punissent les auteurs de l’esclavage et de ses séquelles, mais qui ne trouvent pas de terrain fertile pour leur mise en œuvre par les autorités décentralisées. En ce moment même, 16 personnes du même village Coumbandaw sont trainées vers Selibaby par la gendarmerie de Ghabou sur les mêmes dénonciations calomnieuses et fausses accusations. Mais ou va-t-on ? Tout ça, parce que je refuse d’être ton esclave, ton objet qui te suit aveuglement ?
Diko Hanoune / Abolitionniste Mauritanien
***
NB : Article moderé