Dans un entretien accordé au journal « jeune Afrique », le président Mohamed O. Abdel Aziz a reconnu avoir été soutenu par l’homme d’affaires vivant en exil volontaire au Maroc, au cours de la campagne présidentielle de 2009.
Il l’a toutefois accusé de fraude fiscale. Ce qui serait, selon lui, à l’origine de son départ en exil, rejetant les accusations selon lesquelles il l’aurait persécuté.
« Seulement, a encore dit O. Abdel Aziz nous avons un devoir vis-à-vis de nos électeurs, car nous avons pris l’engagement d’améliorer leurs conditions, ce qui ne saurait se réaliser si nous laissons cours à l’anarchie.
Dès que nous nous sommes rendus compte de ses agissements, notamment dans le domaine fiscal, il s’est empressé de quitter le pays. »
Interrogé pourquoi avoir accepté de cet homme d’affaires des aides financières en 2009 dès l’instant où il était accusé de fraude fiscale et de corruption au temps des anciens pouvoirs, O. Abdel Aziz a répondu qu’il s’agissait d’une pratique généralisée.
L’aide était sans contrepartie. Je n’ai pas accepté son aide dans l’optique de l’autoriser à piller le pays.
Je n’ai pas signé avec lui un pacte en ce sens ».
Le président mauritanien affirme avoir convoqué les hommes d’affaires mauritaniens pour les mettre en garde, que même s’ils contribuent à ma campagne, la situation changera dès que je serais élu.
J’avais été franc avec eux.
Je ne peux pas dire une chose et faire son contraire dès mon élection ».
Saharamedia (Extrait)