La production dans la mine de fer de la Société nationale industrielle et minière (Snim) de Zouerate (nord), était vendredi "quasiment à l'arrêt" après le licenciement d'un leader syndical, a-t-on appris de source syndicale. Les mines de fer sont un secteur clé de l'économie nationale mauritanienne.
"Le débrayage qui a conduit à un quasi arrêt de la production dans la mine a été décidé par les mineurs en protestation contre le licenciement d'un conducteur d'engin qui n'a pas accepté une affectation illégale", a déclaré à l'AFP le secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs de Mauritanie (CGTM) Mohamed Abdallahi. "Les mineurs exigent l'annulation de la décision de réaffectation de leur collègue Sidina Ould Kherchef", sans quoi le mouvement, qui a démarré mercredi, "pourrait s'aggraver", a-t-il ajouté.
M. Kherchef, qui dirige une mutuelle de mineurs à Zouerate, avait joué un rôle moteur dans la grève de neuf semaines qui avait paralysé la production de la société en 2015, selon ses proches.
AFP