Les anciens billets de la monnaie nationale des catégories « 100 » et « 200 », font l’objet ces derniers jours de rejet total, de la part des vendeurs, aussi bien boutiquiers, taximen que pompistes des stations services, alors que leur validité officielle selon la BCM coure jusqu’au 30 juin courant.
Le motif avancé par les uns et les autres est la difficulté de les écouler ou les échanger ultérieurement ; qui nécessitent des peines et du temps perdu.
Ce qui complique davantage la situation, est l’absence d’alternative, puisque les pièces de 1 et de 2 de la nouvelle monnaie (10 et 20 anciens) sont très rares sur les marchés et que la masse des transactions de la monnaie concerne majoritairement pour les consommateurs les moyens de paiement allant de « 1 à 200 ».
Cette crise touche par ailleurs les anciennes pièces de monnaie qui font aussi l’objet du même refus.
Cette confusion dans les transactions monétaires intervient à un moment où les Pouvoirs Publics mauritaniens sont abordés par les préparations du sommet de l’Union Africaine qui se tiendra début juillet prochain.