Le destin politique de la Ministre de l'Agriculture Mme Lemina Mint Ghotob Ould Momma s’assombrit de jour en jour, sous la pression d’une conjugaison de facteurs politiques et autres qui présagent sa descente aux enfers, après des années de service au sein du sérail.
C’est particulièrement dans le domaine politique que les choses vont de mal en pis pour la ministre qui n’a pas réussi en une semaine à enregistrer les 9 personnes indispensables pour l’investiture de son unité de base, au sein de l’Union Pour la République (UPR), le parti au pouvoir au niveau d’Atar, la capitale de la wilaya de l’Adrar.
Un vrai échec pour la Ministre que d’aucuns misaient sur la popularité qui s’est finalement avérée fictive et inexistante pour une Dame à la fois fille d’un Chef réligieux social et membre du gouvernement depuis des années.
L’autre signe de fiasco reconnu à la Ministre est son accusation par des responsables au sein de la Sonader, du détournement de 100 millions UM, qui représentent un important trou financier mis à nu par les limiers de l’IGE au cours de plusieurs inspections menées au sein de cette société.
Autant de revers et d’échecs qui entravent sérieusement le maintien de la ministre au sein du sérail, particulièrement en cette effervescente saison politique 2018-2019, qui augure de nouveaux horizons politiques de l’actuel pouvoir du Président Ould Abdel Aziz, où seuls les ministres et cadres jouissant de crédits incontestables et d’acquis électoraux eront retenus dans le navire déjà en marche.
Non loin de cette perte de vitesse de la Ministre Mint Momma, mettons par ailleurs en exergue, son jeu de manipulation de l’opinion, en se déplaçant avec un imposant cortège motorisé de son département dans ses visites politiques à Atar, se servant de l’auberge de son frère pour attirer l’attention sur son impressionnant parc automobile, au moment où elle reste enfermée dans son appartenant climatisé avec ses collaborateurs, faisant croire aux non initiés qu’elle s’investit corps et âme pour imposer l’UPR et le projet de société du Président Ould Abdel Aziz, alors qu’elle est désertée par les masses et les porteurs de voix sur lesquels il faut miser pour relever le défi des perspectives politiques de l’actuel pouvoir.