
Le pays continue d’avoir la nostalgie de l’ex Premier ministre Dr Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, dont l’ère aux commandes du gouvernement de la Mauritanie a été considérablement prodigue en financements étrangers et investissements colossaux pour le pays mais aussi fortement bénéfique à l’économie nationale qui n’a cessé de prospérer et de réaliser des performances cumulées.
L’époque de Ould Mohamed Lagdhah s’apparentait pour de nombreux mauritaniens à celle des « sept vaches grasses », puisque sa nomination a marqué cette victoire progressive, lente mais sûre sur les défis économiques et sociaux d’avant 2008 et permis au pays de sortir du spectre de la faim et de la corruption ainsi qu’à s’engager résolument dans la voie du développement et de la prospérité. C’est tout le contraire de l’image retenue de son successeur l’ingénieur Yahya Ould Hademine dont l’ère a malheureusement consacré le népotisme et le lobbysme créé tout autour de lui, parmi ses proches ainsi que ceux du Président pour mettre à sac le pays. Ould Hademine a même créé une cellule à la Primature dont la mission première est d’avoir une mainmise sur tous les marchés.
Son époque était bien celle des vaches maigres qui ont dévoré les vaches grasses, pensent les mauritaniens, selon lesquels le pays a vécu ses plus pénibles moments sous Ould Hademine, qui s’est même insurgé contre l’ordre social séculaire au bercail, en se révoltant contre ses maitres en l’occurrence Ehl Abdi Ould Jiyid, qui bénéficiaient dans les temps du profond respect des siens.
Ould Hademine ne sait-il pas que l’histoire finira par dire son dernier mot et qu’il sera alors difficile de corriger les grosses erreurs commises.