Le troisième mandat pour le Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz s’avère une revendication populaire irréversible, devant laquelle, ni la Constitution mauritanienne, ni la Communauté Internationale, ni l’opposition ne peuvent rien faire.
La tournée de Ould Abdel Aziz dans les wilayas de l’intérieur du pays avec comme dernière étape ce mardi 28 août courant, la capitale économique Nouadhibou, a montré un consensus populaire sur le Chef de l’Etat et un soutien massif de l’l’Union Pour la République (UPR), le parti au pouvoir et de ses candidats aux élections législatives, municipales et régionales en cours.
Un tsunami électoral qui fait déjà peur aux opposants radicaux, principalement au sein du Forum, lesquels, impuissants devant la défaite cuisante qui profile à l’horizon, critiquent à tout vent le Chef de l’Etat et le pouvoir.
Avec la fin imminente de la campagne électorale et les signes avant coureurs annonçant une tournée présidentielle couronnée d’un franc sucés, eu égard à l’acquisition de principe d’une majorité présidentielle écrasante pour Abdel Aziz à la future Assemblée nationale au terme du scrutin du 1er septembre, les dés sont joués peut-on se permettre de dire.
Rappelons ces perspectives politiques clairement explicitées par le Président mauritanien Ould Abdel Aziz au cours de ses différentes réunions avec les cadres et les notables des wilayas de l’intérieur du pays, au cours desquelles, il a été on ne plus clair, en appelant les électeurs à voter massivement aux législatives, municipales et régionales pour son parti, avec en ligne de mire la présidentielle d’avril 2019.
« Voter pour ce parti, c’est voter pour la poursuite des projets et programmes de développement en cours », a-t-il déclaré.
Ceux qui parlent souvent de troisième mandat doivent d’abord gagner les législatives et permettre à l’UPR d’obtenir une majorité écrasante au Parlement. Cette majorité est indispensable pour continuer la réalisation de nos projets ».
Taqadoum avec agences