
Plusieurs Chefs d’Etats africains se trouvent ces dernières années devant l’embarras choix, que pose un 3e mandat anticonstitutionnel mais sur lequel peuvent se jouer la sécurité, la stabilité et la paix sociale des Etats, en abandonnant le pouvoir à l’inconnu
Dans le Sénégal voisin, le Président Macky Sall n’est point chaud pour aller au delà de deux mandats, rejetant du revers de la main cette option, chaque fois que certains sceptiques s’aventurent à lui demander son avis sur la question.
Mais, le problème fondamental de l’alternance au pouvoir, particulièrement dans les Etats évoluant dans des espaces régionaux en proie à la nébuleuse terroriste à l’instar du Sénégal, c’est que la majorité du peuple de la Téranga tient au Président Macky Sall et à ses acquis concrets réalisés au cours de ses deux mandats, au point que les masses ne sont pas disposées à tâter le terrain d’un changement de pouvoir aux conséquences incertaines et ne bénéficiant d’aucune garantie d’être meilleur.
Alors pourquoi vouloir tenir à un avenir plein d’interrogations quand le peuple jouit du bien être et que la découverte du pétrole et du gaz, sous Sall, sera à la mesure de lui assurer la prospérité tant souhaitée.
Certes, un Président sans acquis qui cherchera à rester au pouvoir sera délogé par la force du peuple et de l’armée, mais quand il s’agit d’un Chef d’Etat bien aimé, il est difficile de s’en séparer, au risque de basculer dans les incertitudes.
Tout se résumerait donc à la logique de gouter à son bonheur acquis et de ne s’en détourner quelque soit le prix, surtout que le risque de basculer dans le malheur enfantée par une alternance au pouvoir non éclairée est grand.