Deux des six (6) candidats à la Présidence mauritanienne pour les cinq prochaines années, se sont individuellement engagés à ester le Président Mohamed Ould Abdel Aziz en justice, si l’un d’eux est élu à la Magistrature suprême au terme des élections présidentielles du 22 juin prochain.
Même si les présumés noms desdits candidats sont largement partagés sur les réseaux sociaux, l'agence « Taqadoum » de communication se réserve le droit de les citer pour l’instant par leur véritable identité.
L’agence exclu par ailleurs, le fait de circonscrire les candidats farouchement hostiles à Ould Abdel Aziz à deux seulement sur les six, puisque tous, même ceux qui sont supposés être investis et soutenus par le pouvoir en place, peut se retourner contre le régime et changer en un clin d’œil de veste, estiment de nombreux observateurs et analystes.
En effet, c’est selon leurs dires, le cher et l’embarrassant prix qu’il faut payer pour bénéficier réellement de la confiance et du vote de centaines de milliers d’électeurs mécontents d’une décennie caractérisée par le pouvoir personnalisé, le clientélisme, l’exclusion, le régionalisme, le népotisme et les autres maux propres aux régimes dictatoriaux, qui ont pourchassé selon l’expérience leurs auteurs dans le temps et dans l’espace, à l’intérieur de leur Patrie et même à l’exil, à l’instar de l’ex Chef de l’Etat Maaouiya Ould Sid Ahmed Taya, dont certaines communautés mauritaniennes réclament en continu son extradition et son jugement pour répondre des « passifs de son ère à la tête du pays.