
Un véhicule incendié, des jets de pierres et des tirs de lacrymogènes … la tension est à son summum, hier mardi matin 4 février courant, sur la Langue de Barbarie. Plusieurs blessés ont été enregistrés entre les forces de l’ordre et les manifestants.
Les pêcheurs très en colère dénoncent le non-respect des engagements pris par le Gouvernement sur la stabilisation de la brèche et la fin de la durée des licences de pêche.
Mardi noir sur la Langue de Barbarie. Les pêcheurs excédés de colère n’épargne rien sur leur passage. Ils ont détruit les barrières sur la place Faidherbe, installées par la société française Eiffage dans le cadre du Programme de Développement touristique (PDT). Ils sont ensuite dirigés vers la nouvelle agence de la Senelec pour casser les vitres à l’aide de pierres. Un des véhicules de la société, stationné au bord du fleuve, a été incendié.
Un autre appartenant a un particulier a été mis à feu. L’on apprend qu’une dizaine de policiers ont été blessés au cours des émeutes et plusieurs manifestants ont été arrêtés. Beaucoup de dégâts matériels, de désordre et de temps perdus. Des échauffourées à chaque fois répétitives.
Une preuve de la régression continue d’une ville jadis symbole de paix. Et de la faillite d’une bonne concertation sur le secteur de la pêche.
Ndarinfo.com
