
Selon une analyse de "Anbaa info", cette décision historique se base sur la position des Nations unies qui ne reconnaît pas la république déclarée par le polisario et les récentes résolutions de son Conseil de Sécurité sur la question.
En outre, une source du journal électronique mauritanien a rappelé que tous les gouvernements qui ont succédé au gouvernement de l’ancien président Mohamed Khouna Ould Haidala, fidèle au polisario et qui l’a reconnu en février 1984, n’ont jamais été en accord avec la décision impopulaire de reconnaissance qu’ils ont héritée et dû gérer.
Si aucun n’y a apporté de changement, c’est par crainte que cela provoque des réactions du polisario avec le soutien militaire algérien. L’armée mauritanienne n’étant pas à l’époque assez équipée pour y faire face, l’Exécutif avait dû faire contre mauvaise fortune bon gré, selon la même source.
Or, le journal précise que la "Mauritanie de 2021 n’est plus celle de l’année 1978". Entre-temps, elle est devenue un pays fort au niveau régional et son armée a été classée au premier rang des armées continentales, après avoir été lors de la période mentionnée en dehors du cercle de la classification.
La source a ajouté que la Mauritanie est en mesure de prendre la décision historique, qui sert ses intérêts géopolitiques stratégiques et les intérêts de la stabilité et de la sécurité de toute la région, sans craindre les pressions.