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L'humanité se trouve actuellement dans une situation préoccupante, piégée entre les manigances d'un criminel de guerre, Benjamin Netanyahu, et les propositions d'un promoteur immobilier, Donald Trump.
Les suggestions de ce dernier, visant à orchestrer le transfert forcé des Palestiniens de Gaza, ont suscité une onde de choc à travers le monde, de l'Europe à l'Asie, en passant par l'Amérique latine, le
Canada et même les États-Unis, sans oublier plus de deux milliards et demi de musulmans. Ce qui choque n'est pas seulement la déraison de ses idées, mais leur nature profondément inhumaine.
Devrait-on rappeler à cet homme d'affaires qu'un tel transfert, comme celui qu’il envisage pour plus de deux millions de gazaouis, constitue un acte de nettoyage ethnique, une violation manifeste des Conventions de Genève et du droit international humanitaire ? C'est un mépris total pour les droits des civils en temps de conflit.
Ce promoteur immobilier a-t-il encore la moindre once de conscience humaine, ou s’est-il à ce point déshumanisé qu’il n’hésite plus à exacerber la souffrance d’un peuple déjà brisé par des décennies de guerre, de blocus et de bombardements incessants ? Non content d’être directement responsable de ce chaos, il alimente encore le conflit en livrant ses armes les plus dévastatrices.
D’ailleurs, pour marquer le début de son second mandat, il n’a rien trouvé de mieux que de ratifier un décret autorisant l’envoi à Israël d’une nouvelle cargaison de bombes d’une puissance effroyable !
Il n’est pas seulement complice du génocide perpétré par Israël, mais il persiste dans la violation du droit en piétinant les principes fondamentaux du droit international. Lors de son premier mandat, son appui à l’expansion des colonies en Cisjordanie et sa reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël n’ont fait qu’attiser les tensions, rendant encore plus lointaine toute perspective d’une paix juste et durable.
Même dans sa proposition de transfert forcé, la logique lui échappe. Si un déplacement devait avoir lieu, ce seraient les colons israéliens, les derniers à s’être installés sur ces terres, qui devraient quitter les lieux.
Pense-t-il réellement pouvoir intimider un peuple qui a tout perdu, à l’exception de sa dignité et de sa volonté de vivre sur sa terre ? Combien de temps faudra-t-il pour que tous ces va-t-en-guerre comprennent enfin, que les Palestiniens, particulièrement ceux de Gaza, n’ont plus rien à craindre, parce qu’ils n’ont plus grand-chose à perdre.
Israël et les Etats-Unis s’illusionnent en pensant qu’une occupation prolongée de Gaza pourrait aboutir à la pacification de l’enclave. Après 15 mois de bombardements massifs, la mobilisation de centaines de milliers de soldats et un bilan humain dramatique — près d’un demi-million de morts, blessés et handicapés —, la seule avancée notable a été obtenue par la négociation avec le Hamas, et non par la force. Paradoxalement, loin d’affaiblir la résistance, cette offensive n’a fait que la renforcer, élargissant son soutien à travers le monde, y compris aux États-Unis.
Cette guerre, menée contre une population déjà meurtrie par des décennies d’injustice, a des conséquences désastreuses bien au-delà de Gaza. Les véritables perdants ne sont pas seulement les Palestiniens, mais aussi l’image des États-Unis et de l’Europe, le droit international et l’économie mondiale, gravement perturbée par les tensions dans le Golfe arabo-persique.
Il est urgent de rompre avec cette complicité silencieuse et d’exiger l’application stricte du droit international. Les responsables israéliens doivent être jugés pour leurs crimes de guerre et assumer la reconstruction de Gaza, qu’ils ont méthodiquement détruite. Netanyahu n’a pas sa place sur les tapis rouges, mais bien devant un tribunal.
L’heure est venue de privilégier la seule voie viable : un dialogue sérieux avec le Hamas, représentant légitime du peuple palestinien.
Mr Trump invoque souvent DIEU, et oublie de marcher dans la voie de la justice en rendant aux Palestiniens ce qui leur est dû. La paix ne se décrète pas unilatéralement, elle se bâtit à deux. Engagez-vous dans un véritable dialogue avec le Hamas, seul représentant légitime du peuple palestinien.
M. Trump invoque souvent DIEU, mais oublie que la vraie justice exige de rendre aux Palestiniens ce qui leur revient de droit. La paix ne se décrète pas d’un seul côté, elle se construit à deux. S'il veut réellement mettre fin au conflit, qu'il engage un dialogue sincère avec le Hamas, seul représentant légitime du peuple palestinien.
Si, en face, se tenaient des hommes d’envergure, des leaders visionnaires comme De Gaulle, les Palestiniens auraient depuis longtemps conquis leur indépendance. Mais l’époque est aux dirigeants médiocres : les pires chefs arabes tiennent les rênes, Israël s’enfonce avec son Premier ministre le plus désastreux, la France endure Macron, et l’Amérique subit Trump. L’histoire jugera sévèrement ces mauvais crus.
Comme toujours, les mauvais dirigeants prolongent inutilement l’inévitable : la libération d’un peuple en lutte. Nul ne peut freiner le cours de l’histoire, ni éteindre l’aube d’un peuple en quête de justice. Tôt ou tard, le soleil palestinien se lèvera, et la liberté finira par triompher. Incha’Allah.
Par Dr. Mohamed Ahmed BABA AHMED SALIHI