Des milliers de descendants d'esclaves maures en Mauritanie, connus sous le nom de «Haratins», ont protesté à Nouakchott le 29 avril 2015 contre la discrimination et en faveur de la justice et l'égalité pour leur communauté.
Les autorités mauritaniennes détiennent depuis le 24 janvier 2018 un activiste qui aurait diffusé des messages sur les réseaux sociaux dénonçant la discrimination, a déclaré Human Rights Watch.
Le rapport de HRW fait état d'une dégradation de la situation des droits de l'homme alors que le pays est dans l'incertitude sur les intentions du président Mohamed Ould Abdel Aziz (ici en novembre 2017) de modifier la Constitution.