"Taqadoum" a bien vu en créditant en juin dernier le bilan du MID Ould Merzoug de 18/20

jeu, 13/08/2020 - 11:06

"En août prochain, le gouvernement que dirige le centralien Ismail Ould Bodde Ould Cheikh Sidiya bouclera une année de plein exercice du pouvoir", faisait savoir le tabloïd Houmoum Ennass dans son édition de juin dernier.

Et d'ajouter " Oui, plein exercice du pouvoir ! Parce que, pour la première fois depuis dix ans, les ministres sont responsables – responsabilisés – de leurs décisions et de la mise en œuvre des secteurs qu’ils dirigent".

Et de poursuivre : "Un président avisé, Ghazouani a confié à ces ministres des missions précises dont la seule « contrainte » est l’exigence de résultats, parce que lui-même a pris des engagements envers le peuple, à travers son programme « Taahoudati » (Mes engagements. Certes, Ould Ghazouani qui succède à un président dont la gestion durant une décennie fait l’objet d’une grande controverse actuellement, pouvant déboucher, dans les prochains mois, à un grand déballage, ne sera jugé réellement qu’à la fin de son quinquennat, en 2024, ce qui justifiera ou non un second mandat, mais ce n’est pas le cas pour des ministres dont la plupart ont servi sous Aziz et dont le maintien dépend du « rendement » (bilan) qui ne peut aller au-delà d’une année. C’est à l’aune donc de ce bilan de 2019, certes perturbée par la pandémie d’ampleur mondiale du Coronavirus (Covid-19) que Houmoum Ennas tente d’évaluer les performances d’une équipe gouvernementale loin d’être homogène".

Passant à la notation des membres du gouvernement, le journal crédita le puissant Ministre de l’Intérieur  et de la décentralisation Mohamed Salem Ould Merzoug  de la meilleure et la plus élévée note soit 18/20, expliquant dans les lignes qui suivent,  les raisons de cette distinction qui permet de mieux comprendre la reconduction de l'homme dans le gouvernement II du président  Ould Ghazoauni:

 

"La nomination de Mohamed Salem Ould Merzoug à la tête du ministère de l’intérieur avait été saluée par la majorité des mauritaniens qui y voient une volonté non seulement de faire appel à une compétence reconnue, notamment par le bilan largement positif durant les mandats de l'homme à l'OMVS, mais aussi de lutter contre les tabous en donnant un deuxième ministère de souveraineté, après la Justice, à un maure noir.

Et il faut dire que Ould Merzoug, rompu à la gestion des ressources humaines et aux méthodes de planification les plus modernes, a su imprimer sa marque à un département qui, de part ses démembrements Walis, Hakem, chefs d'arrondissement, etc.), est en rapport direct avec les populations, ce qui le rend très sensible et nécessite la présence d'un homme de poigne et de sagesse".

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