
La police mauritanienne a interpelé le samedi soir dernier, 3 octobre courant, l'homme d'affaires Bahaye Ould Ghadda.
Une arrestation qui soulève plus d'un point d'interrogation et qui peut être la première grosse erreur commise par les enquêteurs depuis le lancement, il y a plusieurs semaines, de leurs instructions sur des dossiers suspectés de corruption relevant de la gouvernance de l’ancien président Mohamed Ould Abdel Abdel Aziz, au cours de la dernière décennie.
Les limiers de la police chargée des crimes économiques et financiers regretteront, à ne pas en douter, ce zèle, qui les a poussés à procéder à cette interpellation maladroite et déplacée d’un homme d’affaires aux mains propres et réputé par ses grandes vertus et ses qualités de rectitude et de pitié très élevées qui l’éloignent de tout écart et de toute déviation aux bonnes manières et à la probité.
C’est d’autant vrai que Bahaye est connu par ses actions de bienfaisance, sa générosité sans frontières et le labeur qui explique la prospérité de ses affaires, qui sont toutes le fruit de ses sueurs et du travail accompli dans l’honnêteté totale.
L’agence de presse "Taqadoum", bien édifiée sur la vie de cet homme, est convaincue que son interpellation n’est pas une arrestation au sens propre du terme dans l’actuelle conjoncture politico-judiciaire traversée difficilement par le pays, mais bien au contraire une question de temps.
Ce qui est certain, c'est que ce qui s'est passé n'est qu'une invitation qui s'est gauchement déroulée, dans une atmosphère de tension et qui a été opérée de manière inconsistante et imprudente.
Une convocation extrajudiciaire et non policière, même si elle a été supervisée par des flics, dont l’objectif serait de mettre à contribution la renommée et la popularité de l'homme auprès de tous les protagonistes politiques, économiques et sociaux et le grand respect dont il jouit de la part de tous les Mauritaniens, pour contribuer à décrisper les tensions politiques et sociales nées des tiraillements politico-judiciaires en cours et relatifs à l’enquête précitée.
C’est d’autant vrai que Bahaye peut bel et bien ramener les eaux bouillonantes à leur cours normal et qu’il détient toutes les qualités pour concilier entre le droit du peuple et celui des individus, à la satisfaction de tous, loin de tout parti pris, pour l’une des parties du contentieux, dans l’intérêt général de tous les citoyens, loin de tout népotisme, subjectivisme et autres visions sectaires.
Autant de facteurs conjugués qui nous permettent de dire sans nous tromper que l’homme d’affaires Bahaye sera incessament de retour vers les siens et ses affaires propres et qu’il n’est pas étonnant que la sureté regrette cette part d’excès involontaire à l’endroit de l’homme et se confonde en excuses, surtout que Bahaye est connu par sa tolérance et sa grandeur d’esprit.