
La mi-janvier 2021 qui coïncide avec la semaine prochaine fera son entrée dans l’histoire des plus grands procès jamais organisés en Mauritanie.
En effet, on ne sera pas seulement au rendez-vous de la reprise des classes, mais également avec l’enfer carcéral pour l’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz et les piliers de son pouvoir impliqués dans les dossiers de corruption au cours de la décennie passée, ont révélé des sources généralement bien informées à l’agence Taqadoum.
C’est d’autant plus vrai que le temps presse et que l'enquête préliminaire relative aux dossiers de corruption de la décade passée (2009-2019) est désormais une page tournée, après que les policiers aient collecté des tas de preuves irréfutables et fort compromettantes permettant de charger sans se tromper et loin de tout ciblage ou règlement de compte l’ex Chef de l’Etat et son réseau de ministres éclaboussés et de personnalités trempées dans des malversations sans équivoque et de détournement des biens publics, indiquent les sources précitées.
Par conséquent, il n'y aura pas d'échappatoire pour ceux dont la gestion du service public se trouve fortement « incriminée » par des abus avérés et attestés au cours de la décade azilienne, dontr le refus du Chef d’orchestre, l'ancien président Ould Abdel Aziz, de signer les PV, sera l’un des griefs fondamentaux qui le conduiront tout droit derrière les barreaux au plus tard le vendredi 15 janvier courant.
Un triste sort qu’il devra assumer lui et son collectif d’avocats qui ont manœuvré à court-courant de la légalité, convaincus qu’on est toujours dans leur République bananière, alors que la Mauritanie en gestation aspire au consensus, à la suprématie du peuple et à la légalité.