
Fervents supporters de Donald Trump lors de son mandat présidentiel, le groupe armé d’extrême droite, les Proud Boys, a pris ses distances avec l’ancien président des États-Unis, depuis l’investiture de Joe Biden.
Donald Trump n’est plus un « empereur » pour les Proud Boys, un groupe d’extrême droite qui a mené des actions politiques violentes notamment durant le mandat du 45e président des États-Unis. Depuis l’investiture de Joe Biden, ces membres considèrent désormais Donald Trump comme un « échec total ».
Sur les réseaux sociaux, dans des dizaines de conversations, repérées par le New York Times , les membres du groupe qualifient Trump de « complice » et de personne « extraordinairement faible ».
Un « acte de trahison »
Désormais, certains Proud Boys invitent les autres membres du groupe à ne plus participer aux événements et manifestations à l’initiative de Donald Trump ou du parti républicain.
Selon le New York Times, ce désaveu serait dû au retournement de veste de Donald Trump, qui a fini par condamner la violence de ses partisans lors de l’invasion du Capitole, le 6 janvier dernier. Ce qui a été considéré comme un « acte de trahison » par le groupe d’extrême droite.
Au moins cinq membres concernés par des poursuites
Après les incidents du Capitole, au moins cinq membres des Proud Boys sont sous le coup de poursuites. Le groupe considère que l’ancien président des États-Unis n’a rien fait pour les aider, ce qui a été un autre motif de la rupture entre le groupe et Donald Trump.
Durant la période des élections présidentielles le groupe avait pourtant assuré à Donald Trump sa « loyauté indéfectible ». Ce groupe s’était illustré en manifestant contre le mouvement Black Lives Matter ou en contestant les résultats de l’élection présidentielle américaine.