
Le directeur général du Port autonome de Nouakchott dit Port de l’Amitié (PANPA), Sid’Ahmed Ould Raiss peut savourer aujourd’hui, à juste titre, une revanche sur le sort. Sorti par Aziz, il a été ramené par Ghazouani en janvier 2020.
Quand il a été nommé directeur général du Port autonome de Nouakchott dit port de l’Amitié (PANPA), tout le monde a compris qu’il est rappelé à la rescousse pour booster l’activité d’un port qui fait face à une rude concurrence sous régionale (Dakar, Abidjan, Casablanca), en grignotant sur les volumes de marchandises destinées au Mali, par exemple.
On savait aussi qu’il n’avait rien à voir avec l’enquête sur les biens mal acquis, parce que la manière peu cavalière dont il a été remercié par Ould Abdel Aziz, qui avait décidé de regrouper les affaires économiques et les finances pour les donner sur un plateau d’argent à Moctar Ould Diay, prouvait qu’il n’avait pas le profil de l’emploi recherché : exécuter et se taire.
Aujourd’hui, on se dit que rien n’empêche le président Ghazouani de faire appel aux compétences d’Ould Raiess pour faire avancer des dossiers économiques importants de son programme « Taahoudati ». En cela, un retour à un poste ministériel très important n’est pas à exclure.