
C’est dans les toutes prochaines heures que le nouveau gouvernement postélectoral, le premier pour le tout nouveau Président de la République Mohamed Ould Cheikh Ghazouani dévoilera toute sa composition.
Mais déjà les grandes lignes de cette équipe dirigée par le Premier ministre Ismail Ould Bedde Ould Cheikh Sidiya se dessinent.
En effet, compte-tenu de l’attachement incontesté et sincère du Président Ghazouani à être le Président de tous les mauritaniens, sans distinction aucune ainsi que de sa volonté de remédier aux inégalités, à l’injustice et à la discrimination professionnelle, culturelle, sociale et économique, tout porte à dire que l’attelage gouvernemental attendu sera le plus représentatif de l’histoire du pays de tous les citoyens.
En effet, chaque communauté se sentira représentée, même si la démocratie impose une répartition parfois relativement boiteuse liée aux données électoralistes aux niveaux des régions, elles même empruntées du communautarisme.
Ainsi, des sources évoquent l’entrée de 5 ministres haratines dans le prochain gouvernement.
Les négromauritaniens qui ont observé un vote sanction contre le candidat du pouvoir, non pas par hostilité à Ghazouani mais plutôt au système qui l’a soutenu, se verront par contre attribuer pour le moment deux portefeuilles seulement.
Une répartition qui intègre le vote sanction de la vallée du fleuve plus acquis pour d’autres candidats de l’opposition, en l’occurrence Biram Dah Abeid et Kane Hamidou Baba.
La représentativité au sein du gouvernement des deux composantes aurait été plus importante, si la règle démocratique n’est pas tenue de respecter le droit de la Majorité à une présence plus poussée dans le gouvernement et donc de lui accorder une place non négligeable au sein de cette , sans toutefois prendre le risque de prôner une politique exclusive ou sélective.