
Formé jeudi 8 aout en début de soirée, le nouveau gouvernement mauritanien dirigé par le Premier ministre Ismaïl Ould Bedde Ould Cheikh Sidiya a consacré l’entrée de cinq femmes, dont trois nouvelles, au profil incontestablement technocratique, particulièrement pour Néne Kane et Mariem Bekaye.
La troisième Khadija Mint Bouka, moins connue que ses consœurs précitées qui ont fait un parcours dans des organisations internationales, telles que la Banque Mondiale et la CEA, serait une batailleuse capable de créer une valeur ajoutée dans l’équipe gouvernementale.
Il faut rappeler ici que l’ex gouvernement démissionnaire comptait dans ses rangs six femmes, mais quasiment sans bagage intellectuel véritable, si l’on excepte Naha Mint Mouknass, non seulement populaire mais très instruite.
Autant dire que s’il y a un recul dans l’effectif des femmes ministres, ce serait seulement au plan quantitatif, puisque les nouvelles cavalières du Gouvernement d’Ismaîl sont créditées suivant leur cursus de capacité de propulser le genre vers les cieux.
Vrai ou faux ? Wait and see