
Le Congrès des hommes d’affaires mauritaniens dernièrement organisé a suscité une vague de mécontentement parmi les activistes haratines, puisque les nombreux employeurs et argentiers présents à ces assises étaient issus de l’unique frange maure, sans aucun hartani.
Si l’on sait que la classe des hommes d’affaires est créée par l’Etat, cette image d’un secteur privé de très haute importance économique dominé par une seule composante pourrait véritablement nuire à la notoriété du pays, tant au plan national qu’international.
En effet, certains analystes et observateurs et plus particulièrement des défenseurs des droits de l’homme pourrait aller dans ce cas de figure, jusqu’à indexer, l’Etat d’imposer volontairement cette exclusion des haratines des milieux des affaires et économiques, alors que les autorités qui ont promis de corriger les déséquilibres sociaux étaient constamment accusés de favoriser cette discrimination au sein des importantes articulations de l’Etat et de façon plus particulière dans les rangs de l’armée et de la presse.
Le Congrès des affaires d’affaires avait pour objectifs d’évaluer les acquis réalisés et l’identification des futures activités de l’Union Nationale du Patronat Mauritanien (UNPM) pour le reste de son mandat, rappelle-t-on.