
Plusieurs partis d'opposition sont à pied d’œuvre depuis des semaines, pour manifester à l’aéroport international Oum Tounsy de Nouakchott, en concomitance avec le retour prévu le 25 novembre prochain de l’ex président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.
Les opposants sont même déterminés à en venir aux mains avec les partisans et sympathisants de l’ex Chef d’Etat, qualifiant Aziz de persona non grata dans le pays, après plus d’une décennie d'intimidation, de pillage systématique des fortunes du pays, d’enrichissement illicite, d’abus, de marginalisation, d’injustice, de népotisme, de clientélisme et de dictature.
Les cercles d’opposition soulignent également leur ferme détermination à déjouer le cérémonial en préparation pour l’accueil de l’ex président.
Des menaces d’instaurer le chaos à ce retour présumé qui contraignent l’ex Chef d’Etat à prendre immédiatement la route terrestre, au bas de la passerelle de l’avion une fois posé sur le tarmac, en direction de Benichab, sans faire un tour dans la capitale où la tension est à son paroxysme pour réclamer sa traduction devant la justice et l’audit de son empire financier et foncier mal acquis pendant sa direction de fer du pays
C’est d’autant vrai qu’elles sont des dizaines d’organisations de défense des droits de l'homme à déposer des plaintes contre l'ancien président et même à organiser des sit-in devant le portail du palais présidentiel afin qu’il soit rapatrié de ses vacances à l’étranger et jugé pour les crimes économiques et sociaux nombreux qui ont abondé pendant sa gouvernance décriée à tous les points de vue.