
Il est tout à fait naturel, que le récent et retentissant scandale de la Banque Centrale de Mauritanie (BCM), relatif au vol de plusieurs centaines de milliers de dollars et d’euro, pointe de prime abord les premiers responsables de cette institution monétaire mère, dont au premier Chef de file le Gouverneur de la BCM.
Mais, tous les médias, tous les experts financiers, tous les économistes et tous les hommes d’affaires ainsi que les argentiers et les politiciens ont écarté ipso facto tout soupçon d’implication du haut commandement de la BCM, partant du parcours tout propre, professionnel et tout intègre du Gouverneur de la Banque Centrale de Mauritanie Cheikh Kebir Ould Moulaye Taher.
Le scandale opéré avec une main professionnelle et impliquant, à ne pas en doute, des complicités au sommet de la pyramide Etat au temps de la dernière décennie, est intervenu bien avant la nomination de Cheikh Kebir à ce poste attitre, qui, force est de le reconnaitre, a même permis, grâce à une gestion rigoureuse en croissance et un audit de l’institution, de découvrir le pot de rose et de déclencher immédiatement une enquête pour situer les responsabilités.
Tout le long des investigations, qui ont duré prés d’une vingtaine de jours, ni les médias, ni non plus les réseaux sociaux réputés par leur fake news n’ont osé à aucun moment cité le nom du Gouverneur de la BCM, dés lors où l’homme s’est forgé tout le long de son parcours, le profil d’homme aux mains propres dont la probité ne fait l’objet d’aucun doute.
Ce sont plutôt ses prédécesseurs, exception faite bien sûr de l’autre haut cadre aussi intègre que Cheikh Kebir, en l’occurrence l’actuel Sid’Ahmed Ould Raïss, qui ont été indexés par la presse et les financiers d’avoir érigé en système la grande corruption et d’avoir osé nuire à une institution de souveraineté.
Avec l’arrestation rapide des coupables, au nombre de sept, et leur déféremment en prison, la BCM a montré, qu’elle ne sera jamais cette vache à lait à traire comme on l’entend sous son brillant Patron Cheikh Kebir, suscitant une véritable et croissante prise de conscience de son personnel du sens de la responsabilité et du travail bien fait ainsi que du risque considérable encouru en cas d’irrégularité et de dérive.
Les jours et les mois à venir ne feront que confirmer la rectitude et l’irréprochabilité de cette personnalité aux mains propres qu’est le Gouverneur de la BCM Ould Moulaye Taher, que le Président Ould Ghazouani, soucieux de l’intérêt général et de la réforme opérée par des fins « praticiens financiers », a choisi, consacrant ainsi le principe de l’homme qu’il faut à la place qu’il faut.
Le premier résultat qui n’est pas des moindres de cette consécration qui mettra définitivement la BCM sur les rails de l’excellence et de la performance, est la mise à nu du gros scandale précité et l’emprisonnement de ses auteurs.
C’est d’autant vrai que bien gouverner, exige d’abord une lessive minutieuse et une cure profonde de l’institution afin d’identifier les points de force et de faiblesse et là où la machine grippe pour déclencher un décollage homogène, inclusif et parfait qui mène vers les sommets
La Rédaction