
L’heure est au bilan pour le Président de la République Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, qui soufflera au début du mois d’aout prochain, la première bougie de son mandat quinquennal.
Des comptes à rendre qui ont buté à bien d’obstacles dont ces ministres de la décennie passée empêtrés dans les scandales et les malversations, qui écornent l’image d’un attelage gouvernemental qui ne manque pas de tact, de talent, de compétences, de patriotisme et d’engagement.
En effet, de l’autre côté du portrait quelque peu assombri de ce premier anniversaire du Président Ghazouani, se trouve des cheville-ouvrières incontestées et infatigables qui ont fait la différence et qui ont apporté une grande valeur ajoutée à ce bilan de l’An 1.
Il s’agit incontestablement du ministre de l’Intérieur Mohamed Salem Ould Merzoug ; qui a géré d’une main d’artisan et de professionnel, pendant 5 longs mois, la crise consécutive à la pandémie du Covid-19.
Un défi difficile à relever, mais qui est resté un sport pour Ould Merzoug, qui a mené avec émerveillement toute la période du confinement jusqu’à la levée des restrictions majeures relatives à la reprise des transports publics entre les wilayas du pays et à la levée totale du couvre-feu nocturne, permettant ainsi au citoyens de reprendre gout, dans des conditions sécurisées, au train de vie normal.
Aujourd’hui, le ministère de l’intérieur abat un travail de titan en établissant au jour le jour, en cet hivernage généreux, les conséquences des intempéries, mettant du coup en alerte heure après heure les départements habilités au courant de l’état des infrastructures relevant de leurs compétences.
Ould Merzoug se distingue aussi par ses qualités profondes de haut cadre mauritanien immunisé contre tous les prismes étroits, traitant les citoyens sur le même pied d’égalité, loin de tout népotisme, régionalisme, clientélisme.
Des qualités qui sont corroborées par ses 11 ans passées aux commandes de l’OMVS, alors que le mandat pour diriger cette organisation régionale est de 4 seulement.
Autre indicateur non des moindres des qualités de grand gestionnaire de l'homme, les réticences des bailleurs de fonds d’accorder des financements à l’OMVS, sauf en cas de maintien de Ould Merzoug à sa tête, dont ce mandat prolongé qu’il a passé aux commandes de l’organisation, afin qu’elle puisse bénéficier des financements nécessaires à la réalisation de ses nombreux et multiples ouvrages.
Ould Merzoug qui a apporté la part du lion au bilan globalement satisfaisant du Président Ghazouani, peut se frotter les mains pour avoir mené à bien la mission pour laquelle il a été choisi par Ghazouani.
Ce qui le prédispose, après avoir mérité quitus, à grimper les échelons de la pyramide Etat, pourquoi pas à chapeauter le ministère des affaires étrangères et de la coopération où son arrivée ne manquera pas de propulser cet éléphant aux pieds d’argile qui n’arrive pas à trouver les sentiers de l’excellence.
La Rédaction