Le premier flic de Mauritanie, le ministre de l’Intérieur Mohamed Salem Ould Merzoug est en train de réussir, admirablement, ce qui constitue le premier vrai grand dossier auquel son département est confronté, à savoir le traitement par la police en charge des crimes économiques de ce qui est en train de devenir « l’affaire Aziz et Cie », du nom de l’ancien président pris dans la tourmente des questions de mauvaise gestion de la décennie 2009-2019.
Pour la première fois dans l’histoire de la Mauritanie, la police respecte, en tout point, ce que dit la loi en matière de procédures. C’est un changement positif à mettre dans le crédit des bonnes actions du président de la République, d’abord, qui ne s’implique apparemment pas dans ce qui est hors de la sphère de l’Exécutif, du ministre de l’Intérieur, ensuite, qui applique à la lettre la nouvelle politique d’un pouvoir qui veut rompre avec les agissements d’un autre âge, et du Directeur général de la sûreté nationale, le général de division Misgharou Ould Sidi qui semble avoir réussi à imprimer sa marque personnelle à la gestion des dossiers d’importance comme celui de l’enquête préliminaire engagée depuis quelques jours suite à la remise aux autorités judiciaires du rapport de la Commission d’enquête parlementaire (CEP).
La Rédaction