Le gouvernement israélien autorise la livraison "temporaire" d'aide dans la bande de Gaza

ven, 05/04/2024 - 05:29

Le gouvernement israélien, a annoncé, vendredi 5 avril, autoriser la livraison "temporaire" d'aide dans la bande de Gaza, assiégée et menacée de famine, via le port d'Ashdod et le point de passage d'Erez. Cette annonce survient au moment où la pression internationale s'accentue sur le gouvernement israélien, le président des Etats-Unis, Joe Biden, ayant évoqué jeudi pour la première fois la possibilité de conditionner l'aide américaine à Israël à des mesures "tangibles" face à la catastrophe humanitaire à Gaza. Suivez notre direct.

L'alerte d'ONG. Des ONG internationales ont alerté de nouveau sur leur quasi impossibilité de travailler dans la bande de Gaza, ravagée par une guerre entre Israël et le Hamas palestinien qui, aux yeux de la présidente de Médecins sans frontières (MSF), "équivaut à un génocide". "Les conditions pour apporter une assistance humanitaire ne sont pas réunies", a dit Isabelle Defourny, présidente de MSF France.

Israël renforce ses mesures de défense. L'armée israélienne a annoncé avoir renforcé ses mesures de défense dans le cadre de la guerre dans la bande de Gaza et des tensions accrues avec l'Iran, après l'attaque du consulat de Téhéran à Damas et les menaces iraniennes. L'armée a décidé de suspendre temporairement les permissions "des unités combattantes", de brouiller le signal GPS dans certains endroits et de renforcer la "vigilance". Les médias israéliens ont rapporté que l'armée rappelait également plus de soldats réservistes.

L'opposition interpelle le gouvernement. La cheffe des députés de La France insoumise, Mathilde Panot, a accusé le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, d'avoir parlé "sans aucune preuve" lorsqu'il a démenti la vente par la France à Israël de composants pour des pièces de cartouches qui auraient pu être utilisées contre des civils à Gaza. "C'est sa parole, sans aucune preuve apportée. Il a dit que la licence ne permettait pas au gouvernement d'extrême droite israélien d'utiliser ces composants dans la bande de Gaza. Je ne sais pas qui ici peut croire à ça ? En tout cas moi je n'y crois pas".

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