La corruption s’étend de nouveau dans les rangs des ministres et des secrétaires généraux, mettant en danger le projet de société du président Ghazouani

sam, 14/11/2020 - 10:09

L'agence de presse "Taqadoum" a obtenu des preuves audiovisuelles qu'elle compte publier dans les prochains jours, attestant l'implication incontestée de certains ministres de l'actuel gouvernement et de secrétaires généraux dans des actes de corruption gravissimes et diversifiés, notamment en ce qui concerne l'attribution des marchés suivant des procédures suspectes et proches aux pratiques des courtiers basées par la perception de commissions et de dessous de table.

 

En effet, il s’agit selon les premiers éléments de l’enquête menée avec minutie par l’agence « Taqadoum » de marchés octroyés suivant le procédé « donnant-donnant », autrement dit, le fournisseur peut bénéficier du marché s’il consent à donner un tel moment fixé unilatéralement par le ministre ou le secrétaire général corrompu.

 

La propagation de la corruption au sommet de la pyramide Etat précitée s’opère, selon les documents confidentiels obtenus par « Taqadoum » et dont la publication aura lieu dans les prochains jours, souvent au domicile du responsable du gouvernement et rarement au bureau, d’abord de manière isolée avant de valider le contrat et de le rendre officiel sous sa forme définitive tout en prenant le soin d’occulter ses aspects rréguliers .

 

Le fournisseur le plus offrant au cours de ses transactions qui font revenir au galop la gabegie au sein de la haute administration est bien sûr celui qui a le plus de chance de gagner le marché.

 

Ce qui est surprenant dans ce phénomène qui porte préjudice au pouvoir du président Ghazouani et de son Premier ministre Mohamed Ould Bilal, réputés par leur probité et leur sincérité dans les réformes engagées, est le fait que ces pratiques de corruption auxquelles recourent certains ministres et secrétaires généraux étaient inexistantes au temps de l’ancien régime Mohamed Ould Abdel Aziz, dont pourtant la décennie est qualifiée de celle de la gabegie par excellence et fait l’objet d’instructions qui devront conduire à des condamnations d’emprisonnement et de remboursement des biens détournés.

 

En effet, aucun haut responsable n’a pu au cours de la décennie passée de Ould Abdel Aziz oser une telle entreprise, devenue aujourd’hui très pratiquée au sein de certains milieux de la haute administration, comme nous le montrerons publiquement dans les jours à venir.

 

Ceci dit, il semble nécessaire et urgent pour le président Ghazouani et son Premier ministre, Mohamed Ould Bilal, dont aucun citoyen ne doute de la rectitude et de l’engagement sincère au service général, d’agir au plus vite afin de mettre définitivement terme à ces pratiques néfastes pour leur gestion  des affaires publiques et qui va totalement dans le sens inverse propre à la transparence et à la lutte contre la corruption, les pots-de-vin et autres types de malversations.

 

http://taqadoum.mr/node/11758

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