06 Mars 2018 journée internationale contre l’esclavage et ses séquelles se passera au Guidumakha.

lun, 05/03/2018 - 22:23

Cette année,  6 mars 2018, journée internationale de lutte contre l’esclavage et ses séquelles se passera à Selibaby,  capitale régionale du Guidumakha, pour informer les populations, sur les aspects de la loi incriminant le phénomène et ses pratiques ainsi que pour les faire connaître auprès  des administrés.

 L’organisateur, qui n’est autre que l’Etat Mauritanien, traitera-t-il le fond de la problématique, qui est basée sur la féodalité enragée contre tout citoyen qui s’insurge contre les coutumes esclavagistes (Laadani- El-Ada) dans les villages : Soninké, peulh et Adwaba?

Nous avons vu des expropriations de terres, des expulsions dans les villages, des fausses plaintes pour occuper la place de l’imamat dans les villages, des agressions physiques etc....

 A quand l'administration prendra-t-elle la responsabilité d'appliquer la loi sur les contrevenants?

Nous avons appris que le ministre chargé des affaires islamiques et d’enseignement originel sera présent à cet événement et qu’il invitera les imams de mosquées à prêcher l’interdiction de l’esclavage et ses pratiques chaque vendredi.

Ce thème devra être par les imams par rapport aux autres sujets, régulièrement mis au devant de la scène religieuse et sociale, liées à des questions de femmes, d’adultère, de mœurs et d’autres questions de moindre importance.

C’est, ce grand ministère que « Docteur » Mouhamedi Wagui Korera traita de ministère de charlatans « modini ministri » en soninké dans Whatsapp. Vous imaginez un peu l’état d’esprit de nos cadres ???

La présence du  juge Bâ Aliou, président de la Cour criminelle spéciale de Néma chargée des affaires d’esclavage ce 03 mars 2018. Voila ce qu’il disait l’an dernier à Néma à la même période.

Les moyens font défaut :« première difficulté, selon lui, le manque de moyens de fonctionnement. Il souligne que lui, en tant que président d’une cour couvrant cinq grandes régions, il ne dispose pas de véhicules. «J’ai demandé à l’Agence Tadamoun de me fournir un Tricycle et j’attends encore la réponse » a-t-il lancé ironique. »

 

 

Actualités