L'insouciance jusqu’à la faute de l'ex président Aziz  l'isole et provoque son abandon par ses fidèles partisans

mar, 26/11/2019 - 14:20

« Qui creuse un puits pour son frère y tombera lui-même », dit le célébré adage.

 En août 2005, l'ancien président Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya disait, après avoir appris le putsch militaire mené contre lui : « c’est le coup d’Etat le plus insensé de toute l’Afrique ». Et d’asséner cette maxime : «Dieu, préserve-moi de mes amis, mes ennemis je m'en charge ».

Sur le tarmac même de l’aéroport de Niamey où son avion, qui se devait regagner Nouakchott, a été contraint de se poser, après les mouvements de Nouakchott, Ould Taya recevra un appel, probablement de la famille, qui le prévint qu’il était trahi par sa propre garde présidentielle. Abassourdi, il accepta enfin la sollicitation de RFI, à qui il tint la déclaration précitée.

Ce scénario auquel on assiste aujourd'hui, mais qui est voué à l’échec, plane actuellement sur le président Mohamed Ould Cheikh Ghazouani, qui est déterminé vaille-que-vaille, coûte-que-coûte à assurer la défense et la protection de l’ex président Mohamed Ould Abdel Aziz,  celui-là même qui cherche à tout prix à le déstabiliser et à l’éjecter du haut de la pyramide Etat, après avoir y accéder en toute légitimité.

Aziz persiste et signe en fidélité avec son caractère d’insouciance jusqu’à l’effraction à l’égard de l’homme qui lui a sécurisé son pouvoir pendant plus de quarante jours, au moment où il était entre la vie et la mort dans un hôpital de la capitale française, Paris, après l’incident de la balle "amie ».

Il tient à reproduire la même regrettable attitude ingrate qu’il a manifesté à l’endroit de Ould Taya et d'autres personnalités dont feu Ely Ould Mohamed Vall, le leader historique Ahmed Ould Daddah, l'ancien président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, l'homme d'affaires Mohamed Ould Bouamatou et bien d'autres dont des députés, des maires et des conseillers régionaux de l’Union Pour la République (UPR) au pouvoir, qui ont  commencé à quitter son navire et à l’abandonner l’un après l’autre,  dont les ministres leaders du parti qui se sont excusés à Ghazouani, la jeunesse de l’UPR, son porte-parole Sid’Ahmed Ould Ahmed, Yahya Ould Hademine, Me Sidi Mohamed Ould Maham…

Une imprudence excessive qui a surpris le président Ould Ghazouani, étonné par ce revirement de vestes rapide de son compagnon d’armes et son ami, auquel il est resté                                                                                                                         fidèle pendant plus de 15 ans et qui cherche aujourd’hui à créer la confusion à son règne obtenu dans la légalité et la transparence et objet 100 jours seulement après l’arrivée de Ghazouani au pouvoir, d’un satisfecit généralisé  de tous les mauritaniens opposants et de la majorité, fiers de son ambitieux projet de société pour le pays.

 

L’'agence "Taqadoum"  rappelle avoir récemment attiré l'attention du public sur cette insouciance qui habite l'ancien président et qui émerge aujourd’hui dans le but d’envenimer et de faire exploser la scène politique prévalent.

Le Président du PMJD, un parti de la majorité

Mahmoudi Ould Saïbout

http://taqadoum.mr/node/8615

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