L'ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz affirme avoir décidé le dimanche, 20 juin courant, de rentrer chez lui sans signer comme d’accoutumée, auprès de la direction de la sureté, après un mois environ de ponctualité.
C’est la seconde fois que les citoyens devant lesquels je passe au cours de mon déplacement vers la direction de la sureté pour pointer sont maltraités et brutalisés pour m’avoir salué ou exprimé leur soutien, a-t-il dit, qualifiant la signature qui lui a été imposée par le pôle anti-corruption d’inutile.
Mais certaines sources ne croient pas à ces allégations et croient savoir les vraies raisons qui sont à l'origine de cette décision de l'ex Chef de l'Etat qui pourront mener à des relations plus tendues avec les services sécuritaires et qui sont déjà trés explosives.
Les sources précitées évoquent deux motifs au moins dont le premier et le fait que Ould Abdel Aziz est physiquement exténué par les va-et-vient incessants, qui sont au nombre de 3 par semaine.
Un aller-retour qui se complique aussi avec les températures élévées de ces derniers jours pour un homme qui a dépassé les 60 ans et qui doit veiller à sa santé déjà fragilisée par les séquelles de la balle amie de Toueila pour courir betemment le risque d'aggraver son état de santé lequel est par ailleurs empiré par l'état pscychologique difficile mais matériel (saisie des biens mal acquis et fermeture des comptes) de l'ex Chef de l'Etat en raison des poursuites judiciaires dont il fait l'objet.
Autre facteur qui aurait encouragé l'ancien président à ne pas signer, est sa conviction que parmi ses compagnons pendant son va-et-vient pour signer se trouvent certaines faux soutiens déguisés qui font de son aller-retour leur risée et s'adonnent à filmer le moindre détail de ses mouvements et sauts d'humeur pour diffuser l'abîme politique auquel est arrivé l'ex Chef de l'Etat sans parvenir à susciter un soutien populaire sincère et grandissant à l'exception des badauts, des désoeuvrés et des policiers déguisés en civil dont le nombre pourrait dépasser la trentaine et tromper en conséquence sur l'effectif des véritables partisans et sympathisants d'Aziz